La boutique [PIAS] : CD, vinyles, exclus store officiel

Avec "Sweet Boy", SONS sort un album qui, selon ses propres termes, marque son entrée dans l'âge adulte. L'équilibre d'un groupe qui s'est jeté tête baissée dans le chaos du rock 'n' roll et qui doit maintenant faire rimer le fait de vieillir et de s'installer avec ses espoirs et ses rêves fous de la vie de rockstar. Se conformer ou non ? Une maison avec jardin et enfant, un bon travail et devoir courir de plus en plus vite sur le tapis roulant de la course aux rats ? Ou aller à contre-courant et suivre obstinément sa propre voie, avec un cœur qui s'emballe presque à chaque nouveau riff, chaque nouvelle incursion musicale ? Ces questions existentielles déterminent le ton du disque. Comme dans "Succeed", l'ouverture de "Sweet Boy". Que ressentez-vous lorsque vous avez encore un pied ancré dans un harnais de garçon et que l'autre pied appuie déjà sur l'accélérateur de votre première voiture de fonction ? Et que faites-vous lorsque votre résistance mentale est dépassée par les attentes élevées de la société, de votre famille et de vos amis ? Dans le cas de SONS, cela a conduit à une grave crise d'identité. Un gentil garçon avec une crise de panique. Un gentil garçon ? Je suis trop jeune pour ça. Ou peut-être pas ? Le titre "Sweet Boy" dépeint très bien ce combat mental avec la réalité. Du punk rock immédiat et brutal. Avec 'Sweet Boy', le groupe livre un album qui s'appuie sur les fondations de son premier album et y ajoute au moins quatre étages supplémentaires. Un punk garage solide, ancré dans la tradition de la côte ouest américaine, la pédale au plancher tout en regardant vers l'avenir. Des échos du post-punk contemporain, des guitares des années 90 et une touche de psychédélisme. Mais avant tout : de la conviction.